Nombreuses sont les personnes qui s’intéressent au rallye et à la course automobile. Contrairement aux idées reçues, on peut très bien courir avec sa voiture personnelle. Il faut savoir qu’il peut se pratiquer sans qu’il soit nécessaire d’avoir une aptitude. Il suffit d’avoir une bonne vue. Découvrez ci-après quelques conseils pour débuter en rallye.
Prendre une licence pour sa première participation à une course automobile
La licence est l’une des conditions requises pour faire du rallye avec sa voiture de tous les jours. Il n’est pas nécessaire d’en prendre une pour l’année pour sa première participation à une compétition. Il faut savoir que le prix d’engagement dans un slalom est de 90 euros en moyenne. En France, une licence FFSA à la journée peut suffire pour commencer. Vous pourrez en demander une le jour même de la course. Son prix est de 22 euros. Elle vous sera alors délivrée sur-le-champ. La participation à des rallyes ou à un championnat est conditionnée à la présentation d’un certificat de non-contre-indication à la pratique d’un sport auto. Pour les vrais débutants, un stage de pilotage peut être nécessaire.
Si vous voulez en apprendre davantage sur les conditions nécessaires pour prendre part à un rallye avec votre véhicule de tous les jours, une petite visite sur ce blog auto est de rigueur.
Participer à un slalom
Le slalom est le meilleur moyen pour un pilote amateur de faire ses débuts en rallye en France. Les pilotes peuvent se mettre au volant de n’importe quel véhicule voiture, que ce soit une Porsche, une Ferrari, une Peugeot ou un autre. Il faut savoir que les slaloms sont mis en place sous l’égide de la FFSA avec un cahier des charges rigoureux. Il doit être respecté. Ils sont en général organisés sur des :
- Circuits en terre ou en asphalte,
- Zones industrielles avec des chicanes,
- Pistes de Karting avec des chicanes.
On peut aussi dans certains cas voir des slaloms sur des parkings. On peut alors se servir de pneus ou de cônes pour faire office de quilles.
Il convient de préciser que les véhicules de série peuvent prendre part à des slaloms. Elles sont alors classées dans un groupe que l’on appelle “Loisir”. Il existe 2 classes en fonction de la cylindrée de la voiture. Ce sont notamment :
- L1 pour les automobiles qui ont 0 à 1600 cm3,
- L2 pour celles de 1600 à 2000 cm3.
Il convient de préciser que la distance à parcourir dans le cadre d’un slalom est de 800 à 2000 mètres pour chaque manche.
Les conditions à respecter pour prendre part à un slalom
Pour s’inscrire, les participants doivent payer un droit d’engagement (plus d’info sur Guide Auto). Il est le même pour tous les pilotes. Les particuliers peuvent courir avec leurs propres voitures ou en prendre une en location.
Outre la licence, le pilote doit également avoir un casque. Il doit aussi posséder des vêtements qui couvrent le corps et les bras. Si vous pouvez vous procurer une combinaison FIA, ce sera mieux. Tous ses équipements sont nécessaires pour la sécurité du pilote et aussi pour que la course soit un réel plaisir. En France et partout dans le monde, la règle est que tous les participants doivent parcourir un petit circuit rapidement tout en évitant de toucher les quilles. En pratique, une épreuve est composée de 4 ou 5 manches. Elle est composée de 2 manches d’essai et de 2 ou 3 autres de chrono. Dans la plupart du temps, les épreuves se déroulent en une seule journée, mais il peut arriver qu’elles se fassent sur plusieurs jours.